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Vague de chaleur – Richard Castle

Résumé : Le corps d’un magnat de l’immobilier est découvert au pied de son immeuble de Manhattan. Visiblement, quelqu’un lui a donné un coup de pouce pour qu’il fasse le grand saut… Dans le même temps, sa ravissante épouse au passé obscur échappe de justesse à une agression.
Dans la fournaise new-yorkaise, les esprits s’échauffent, les passions se déchaînent. Un autre meurtre entraîne la police dans le monde opaque de l’immobilier, des paris, de l’argent douteux. Un univers où le secret et le silence font la loi.
Mais Nikki Heat est là pour mettre de l’ordre dans cette sale affaire. Malgré la présence imposée d’un journaliste fort encombrant (mais charmant), l’enquêtrice de choc va découvrir un à un tous les secrets du mort, un flambeur et joli cœur qui ne manquait pas d’ennemis. Des secrets que pas mal de monde aurait préféré oublier…

Ma critique : Comme quasiment tout le monde j’ai regardé la série diffusée à la télévision et j’ai rapidement été séduite par le duo de choc composé de Richard et Kate… Lorsque Castle présente son nouveau livre dans la série, je me suis dit que ça serait drôle que le livre existe réellement, et quelques mois plus tard, le voilà dans les rayons des librairies !

En tant qu’amatrice de bons policiers, je dois bien avouer que j’ai été un peu déçue par l’histoire un peu légère de ce roman. Au lieu d’un véritable roman policier, j’ai trouvé qu’on avait plus à faire à de l’histoire plutôt « romantique ». Certes il ne faut pas oublier que l’héroïne est inspectrice, mais la plupart du temps, le texte relate les tensions entre les deux protagonistes principaux, jusqu’à ce qu’ils passent à l’action.

Je n’ai pas pu me détacher de l’image de Richard et Kate, ce qui, je suppose, est quelque chose de voulu. Toutefois, j’aurais aimé ne pas penser à d’autres personnages en suivant cette histoire.

Les personnages, puisqu’on parle d’eux, sont plutôt sympathiques, comme dans la série finalement. Rook est un poil énervant, mais bien souvent attachant… Quant à Nikki, je dois bien avouer que je l’envie quelque part : elle a vécu des choses dures, mais elle a réussi à s’en faire une carapace pour continuer vivre et elle obtient toujours ce qu’elle veut, que ce soit en salle d’interrogatoire ou face à un homme tel que Rook.

La fameuse scène de la page 105. J’en attendais beaucoup puisqu’elle a quand même monopolisé eu un franc succès dans la série. Je ne peux pas dire que j’ai été subjugué, mais je ne peux pas nier qu’elle est plutôt bien écrite. Toutefois, elle reste bien moins croustillante que ce qu’on a bien voulu nous laisser entendre…

Un bon roman, qui se lit très bien dans le train mais qui manque un poil de suspense.


Shoe Addicts – Beth Harbison

Résumé : Certaines femmes, paraît-il, n’atteignent jamais le plaisir. Lorna, Hélène, Sandra et Joss, quant à elles, savent très bien comment monter au septième ciel : il leur suffit de regarder, toucher, essayer et – comble de jouissance – s’offrir les plus belles chaussures de luxe must have du moment en faisant exploser leur compte en banque. Chaque semaine, elles se retrouvent  dans leur club de « Shoe Addicts » pour échanger escarpins, mocassins, sandales et autres petites paires aussi divines qu’irrésistibles… Mais bien plus que leur addiction commune, les quatre amies vont rapidement partager de nouveaux secrets. Des fardeaux jusque-là inavouables et devenus trop lourds à porter…

Ma critique : C’est un titre qui me correspond complètement et c’est d’ailleurs ce qui m’a donné envie de le lire, même si je me suis rapidement rendue compte que je n’en étais heureusement pas au point des héroïnes du roman… Je ne connaissais absolument pas l’auteure, je savais simplement qu’elle écrivait de la chick-litt apparemment plutôt appréciée. Très rapidement je suis entrée dans l’histoire, riant des bêtises des unes et me demandant vraiment ce qui allait arriver…

J’ai beaucoup apprécié la présentation des personnages par chapitre, passant habilement de l’un à l’autre. Lorsque les choses se sont un peu plus « mélangées » j’ai eu un peu plus de mal à suivre, mais j’ai fini par m’habituer… pour ne plus lâcher l’histoire jusqu’à la fin !

Lorna m’a beaucoup plu par son caractère à mi-chemin entre la battante et la « je m’en foutiste », elle est drôle, piquante et ne manque vraiment pas d’humour. Je me suis toutefois beaucoup plus attachée à Hélène et Sandra. Hélène, certainement à cause de son idiot de mari, m’est apparue comme sympathique et très douce, ce qui m’a permis de vraiment l’apprécier. Quant à Sandra, j’ai adoré la cassure entre sa personnalité introvertie à l’extrême et son travail plutôt « osé » et quelque part pas évident. La dernière arrivée des quatre, Joss, avait des côtés qui m’agaçaient, surtout quand elle ne voulait surtout pas faire de mal à sa patronne alors que celle-ci ne se gênait pas…

L’imagination d’un groupe de « Shoe Addicts Anonymes » m’a beaucoup plu, même si je dois bien avouer que je ne connaissais que très peu des noms de créateurs qu’elles citaient. On sait bien évidemment d’avance que l’histoire finira bien, mais on se demande quand même à quel moment les choses vont bien tourner et surtout comment elles vont faire pour se sortir de leurs problèmes respectifs… Une histoire un peu « facile », mais qui permet de se détendre et de rire de bon coeur…

Un extrait :

Du sexe en boîte. Voilà ce que c’était. Du sexe en boîte… troublant, excitant, décadent.
Lorna Rafferty écarta le papier de soie et aussitôt l’odeur entêtante du cuir envahit ses narines, envoyant un frémissement familier au plus profond de son être. Même après s’être tant de fois soumise à ce rituel, la sensation -cette excitation – ne perdait rien de son pouvoir.
Puis elle effleura le cuir aux coutures serrées et sourit. C’était plus fort qu’elle… un vice délicieux poussé à son paroxysme sensuel, tactile, hédoniste… qui la faisait frissonner de la tête aux pieds.
Elle fit courir ses doigts sur la surface lisse, glissa sur la cambrure gracieuse comme un chat qui s’étire sous le soleil de midi; sourit à la pointe, affûtée mais gratifiante, du talon aiguille. Oui. Oui… Le pied.


Aujourd’hui c’est… aujourd’hui !

Avec Cherry nous sommes allées voir « Arrietty le petit monde des chapardeurs » au cinéma cet après-midi. Et je me suis retrouvée en enfance, des étoiles plein les yeux. La critique suivra bientôt sur mon blog dédié, mais je voulais vraiment dire que c’est un très bon film !

Et puis, avant de nous asseoir dans la salle, nous sommes allées nous promener un peu en ville, et nous nous sommes retrouvées à acheter chacune un disque dur externe, avec un très gentil vendeur qui nous a fait une sacrée remise ! Il fallait que ça se sache !

Ce soir j’ai donc cuisiné un peu et j’ai réalisé ces petits feuilletés au jambon ainsi que du riz avec des escalopes de poulet à la sauce moutarde. J’ai découvert la recette des feuilletés hier, je la teste aujourd’hui, c’est vraiment rapide, facile et très bon ! Je pense que j’en ferais pour des futures soirées !

Et puis ce soir, je vais [encore] au cinéma, pour voir « Very cold trip ». Demain j’irai voir « Le discours d’un roi » et jeudi soir « Tron ». Une semaine chargée en films… mais c’est pour la bonne cause : samedi je pars en vacances chez moi et il n’y a pas d’UGC là-bas, donc je rentabilise ma carte au maximum avant de partir !


Olivia Joules ou l’imagination hyperactive – Helen Fielding

Résumé : Olivia Joules est très vexée quand son patron du Sunday Times la rétrograde au rang de « journaliste tendance ». Ce qu’Olivia recherche, c’est de l’action et du suspense ! Des paillettes de Los Angeles aux grottes mystérieuses du Soudan, il n’y a qu’un pas qu’Olivia franchit, sans se douter qu’elle va au devant de graves ennuis. Mais notre apprentie agent secret à plus d’un tour dans son sac, et avec son épingle à chapeau, son spray au poivre et son appareil photo miniature, elle a tout qu’il faut pour se défendre, découvrir des secrets très bien gardés et peut-être même trouver l’amour…

Ma critique : Même si je connaissais l’auteure de nom, notamment pour « Le journal de Bridget Jones », je n’avais jamais rien lu d’elle. J’ai eu un peu de mal à me faire à son style d’écriture, mais très rapidement je me suis habituée et j’ai fini par arriver au bout de l’histoire… avec la larme à l’œil. Mais même si j’ai versé ma petite larme à la fin, j’ai quand même beaucoup sourit grâce à Olivia tout au long du roman !

Au début, Olivia, l’héroïne m’apparaissait un peu folle et elle m’énervait un peu. Mais au fur et à mesure du déroulement de l’histoire j’ai appris à la découvrir et finalement à l’apprécier malgré ses comportements parfois un peu étranges… Les personnages secondaires quant à eux m’ont pour la plus part beaucoup plus. Si j’ai détesté Pierre Feramo dès les premières lignes, j’ai tout de suite apprécié Winston et Widgett. Widgett étant par ailleurs mon personnage préféré dans l’histoire.

L’histoire en elle-même est totalement impossible et farfelue, mais c’est vraiment agréable de suivre les péripéties de cette jeune femme comme nous… qui devient espionne comme si de rien n’était. En tous cas ça fait rêver l’adolescente qui sommeille en moi ! Le fait de pouvoir allier le plaisir d’un bon roman de « chick-litt » et le plaisir d’un roman à suspense est vraiment très plaisant et les deux finalement se marient très bien.

Un extrait :

Le hall de l’hôtel Delano ressemble au délire high-tech d’un directeur artistique sur le décor d’Alice au pays des merveilles. Tout est trop grand ou trop petit, de la mauvaise couleur ou à la mauvaise place. Une lampe avec un abat-jour haut de trois mètres pend devant la réception. Des rideaux en mousseline longs de trente mètres flottent au vent à côté d’un mur constellé d’appliques miniatures et d’une table de billard avec feutre beige et boules écrues. Un type brun, assis sur une chaise en plexiglas blanc qui ressemble à un urinoir, lit un magazine. Il lève les yeux en voyant entrer dans le hall une fille menue aux cheveux blonds coupés au carré, et abaisse son journal pour l’observer tandis qu’elle regarde autour d’elle en souriant comme si quelque chose d’amusant lui traversait l’esprit, puis elle se dirige vers la réception. Elle est en jean, avec un petit haut noir léger, porte un cabas en cuir souple beige et tire une vieille valise beige et kaki à roulettes.